La belle histoire démarre grâce à Gilles COUSIN, réalisateur sarthois et fondateur de La Bobinotek de la Sarthe qui a découvert de véritable trésors d’images et vidéos inédites sur les 24 Heures, encore jamais présentées au public. Ces vidéos amateurs et les images sont Issues de la collection familiale de Madame CHOTARD, une des résidentes qui a joué avec Steve McQueen dans le film Le Mans en 1971, elle était l’actrice doublure d’Elga ANDERSEN.

Gilles COUSIN nous a proposé de présenter ces documents à l’occasion d’une journée exceptionnelle dédiée à l’histoire et à la légende des 24 Heures du Mans à travers les yeux de ceux qui l’ont vécu.

Le samedi 24 mai dès 10h30, les pilotes des associations Friend’s Cars et Véhicules d’Epoque du Maine V.E.M sont venus garer 23 voitures de collection et ont proposé des balades aux résidents et leurs proches au cœur du Mans. En passant le long des quais, remontant le tunnel, place des Jacobins, place de la Préfecture, rue Nationale puis rue du Bourg Belé pour regagner la rue des Maraîchers. Il y en avait pour tous les gouts ! De la Ferrari flambant neuve à la 4 chevaux des années 50 en passant par le Hot Road américain des années aux AC Cobra.

L’après-midi a été marquée par la projection d’images d’archives inédites, issues de la collection familiale de Jacqueline Chotard, une de nos résidentes. Ces images et vidéos retracent l’histoire du circuit des 24 Heures du Mans des années 1950 aux années 1970. On y découvre des images rares, notamment du tragique accident de 1955 ainsi que de la reconstruction qui a suivi. À l’issue de la projection, plusieurs invités ont partagé leurs souvenirs et témoignages de l’évolution des 24 Heures.

Pierre LEBERT, 93 ans,  le peintre en lettres de l’ACO qui peignait les numéros des voitures des 24 Heures et a peint 2 fois le pneu géant DUNLOP du circuit avant l’arrivée de la sérigraphie. Pierre LE GUELVOUIT, 91 ans, un pompier ayant œuvré sur le circuit pendant plus de 15 ans. Et Victor GOUGET le gestionnaire du village pendant les 24 Heures qui à l’époque s’appelait la foire.